Quand la vannerie a du pot !
Il y a quelques milliers d'années, vannerie et poterie faisaient partie des techniques communes alors que les peuplades se sédentarisaient.
Un clin d'œil à cette époque est retracée dans Essentiel de vannerie spiralée montrant la complémentarité entre vannerie et poterie. A défaut de poterie tournée, et par souci de facilité, j'ai réalisé un modelage-estampage venant coiffer une base en vannerie spiralée.
Un façonnage irrégulier
Si le « colombin » rappelle un trait d'union entre la vannerie et la poterie, la vannerie dite spiralée n'en reste pas moins liée à des formes symétriques et régulières dans la plupart des cas.
Dans cet exemple, dès les premiers tours d'élévation réalisés en molinie cousue avec des liens de ronce, une « réhausse » sur trois torons en paille de seigle est greffée sur un bon tiers du périmètre. L'ondulation apporte un déséquilibre de la forme.
Du pourtour partent alors une série de montants en éclisses de ronce – à l'image des aumônières – afin de constituer un maillage de type nasse destiné à recevoir le modelage en pâte à papier. Plusieurs motifs sont estampés, trois orifices sont percés au travers du modelage. Le tout est recouvert d'une teinte naturelle au brou de noix pour retrouver les tons des poteries à l'ancienne que quelques touches d'aquarelle viennent finir.
Le col quant à lui est tressé en super avec du scirpe lacustre (jonc des chaisiers) et ferme la structure d'éclisses de ronces.