Aumônière bitechnique..
Lors du Festival de Ménigoute, aux côtés des éditions de Terran, pour rebondir suite à la popularité de Pôleau, le macareux, j'ai imaginé une vannerie mixant spiralé et éclissses en brin continu. Vraisemblablement en clin d'oeil aux aïeuls reposant à quelques pas des lieux – méditation vannière.
Tout d'abord une base ronde spiralée sur 5 à 6 tours, montée ensuite en bol sur 5 à 6 tours, en laissant une quinzaine de centimètres de paleine libre, sans clôturer l'ouvrage. J'ai ensuite passé une trentaine de bouts de ronces (30 cm) au travers de ce dernier tour en vue de réaliser les futurs montants, en ménageant une boucle à l'extérieur à chaque fois. Une tige de cornouiller sanguin d'une bonne soixantaine de centimètres, fraichement cueillie, est alors insérée dans cette série de boucles. La base de la tige est verrouillée dans le tour de paleine. Premier serrage de chacune des boucles de ronces.
Pour une raison de facilité, j'ai utilisé un moule (autre objet en vannerie pour l'occasion) pour préformer les montants de ronce afin de faciliter le tressage des éclisses de coudrier. Le verrouillage des montants est fait autour de la bordure de cornouiller puis au travers des éclisses.
Pour terminer, le reste de paleine est affiné et cousu le long de l'extrémité fine du cornouiller. Un rapide nettoyage des éclisses et des liens de ronces. Ajout d'une paire de boutons en bois d'olivier. L'aumônière est ainsi prête.
Merci à la photographe ^^
Aumônières en festival
Un mois plus tard, d'autres modèles voient le jour avec plusieurs variantes.