Noeud de trèfle

Loin d'entrer dans une quelconque théorie des nœuds et encore moins dans une démonstration mathématique, l'approche du nœud de trèfle par la vannerie spiralée est pratique et plutôt formative.
Classé parmi les nœuds simples, c'est un demi-nœud de cordage dont on relie les extrémités. Il en résulte un nœud à 3 croisements.
Nœud de trèfle en vannerie spiralée
Suivons ce principe énoncé en montant tout d'abord une cinquantaine de boucles de ronces sur un toron droit de molinie mêlée à du petit jonc sec. Le mélange de ces 2 herbes facilite la formation du demi-nœud de cordage. Joindre les deux extrémités et poursuivre le second rang. A la différence du premier, celui-ci subit 1 torsion d'un demi-tour à chaque « coin ».
Le toron devant entrer à plusieurs reprises dans l'ouvrage, le petit jonc est plus facile à plier, sans se briser – comme le dit la célèbre fable à propos de son cousin le roseau !
Le rang de finition réalisé ici avec un brin de paille de seigle permet de révéler que, grâce aux 3 demi-tours, nous avons affaire à un Möbius à une seule face et un seul bord.
Le nœud de trèfle ainsi réalisé demeure proche du nœud celtique simple comportant trois « coins » plus marqués.
Si l'on n'effectue pas les 3 torsions, le noeud obtenu n'est pas un Möbius à une seule face, comme le montre la photo ci-dessous.

