Repaire de quetzal
Une petite route sinueuse quitte la panaméricaine et sillonne quelque onze kilomètres durant la vallée de la rivière Dota. Les pentes sont assez raides et la végétation abonde.
Le quetzal à l'oeuvre
Nous arrivons à notre camp de Suria, 2400m d'altitude. C'est l'occasion de rechercher et observer le quetzal.
Le Quetzal resplendissant (Pharomachrus Mocinno) fut un oiseau sacré à l'époque des Mayas et des Aztèques, le mâle se distingue par deux plumes de queue particulièrement longues, pouvant atteindre un mètre.
Il séjourne de longues heures dans les arbres à baies. La nourriture y est abondante ; il trouve abri dans l'épais feuillage.
Une fois repéré, il suffit de lever les yeux !
Quatre à cinq mètres au-dessus de nos têtes, la lumière fait passer ses plumes irisées du bleu au vert. Son poitrail arbore des teintes rouge et rouge sombre. Petite tête avec une sorte de crête de plumes, un oeil sombre, un regard discret.
La pose dans la brise légère est remarquable. Pura Vida !
![]() Quetzal – croquis de terrain, réalisé au pied de l'arbre pour saisir la souplesse de ses plumes dans la brise légère .. en plus des clichés ! | ![]() Quetzal - zoom sur sa tête – Un plumage irisé assez singulier aux reflets changeants avec la lumière. | ![]() Quetzal – Quetzal peint sur papier à fibres de banane et de bambous d'Amérique Centrale. |
En quelques clichés
![]() la rivière Dota – à 80km de la capitale, la forêt tropicale humide abrite des paysages luxuriants et protégés. | ![]() Quetzal .. vue de dos – Première approche du quetzal, de dos, mais cela permet d'apprécier les reflets verts et ses quelques plumes sombres sur ses ailes. | ![]() Quetzal – Gros plan sur sa tête si particulière et son plastron rougeâtre. | ![]() Quetzal plumes au vent – il semble envelopper la grappe de baies ; ses plumes suivent la fluidité des mouvements d'air. |

