Panier à éclisses de coudrier 

À la mi-août, je commence à prélever les éclisses de coudrier sur le bois vert. À partir d'une petite encoche et en pliant délicatement la tige, une jolie éclisse se dessine dans le crissement des fibres. Deux douzaines d'arceaux, issus de troène sauvage, sont mis en forme en attendant qu'ils trouvent un à un leur place. Le tour et l'anse sont fixés au moyen de deux clés permettant de loger la pointe des premiers arceaux. Ainsi, éclisse après éclisse, dessus dessous, le tressage progresse, en équilibre dans les différents quadrants. Les derniers passages d'éclisses doivent se faire de manière rectiligne et si le travail est bien effectué, aucun jour ne doit subsister.