Bol d'essai en palmier nain
A l'entrée de l'hiver, j'avais mis à sécher des feuilles de palmier nain – le célébre Chamaerops humilis var. arborescens – qui trouve sa place dans nos régions. Après les avoir laisser tremper une nuit, ce matin, les lanières obtenues étaient devenues douces et souples tel du jonc.
D'un départ sur croisée de 4 x 4 brins, j'ai monté les premiers tours en super en conservant 2x2 montants jumeaux pour le début. Au moment de remonter l'ouvrage, ils ont été utiles pour atteindre le diamètre souhaité.
Avec l'arrivée du printemps, nous venons juste d'ôter les grappes de drupéoles, en les coupant à la base des gaines foliaires. Ces dernières, de couleurs bois, s'avèrent suffisamment souples pour le tressage. Découpées en lanières et humidifiées, elles sont très agréables à manipuler, par contre un peu courtes, 25 à 30 cm tout au plus de long. Il faut alors recharger souvent et les raccords sont assez délicats.
La troisième matière – c'est l'époque des nids – est constituée de cette fibre grisonnante recouvrant le tronc (stipe). Une sorte de crin qui, une fois torsadé, peut se conduire en super, à titre décoratif.
Et voilà que je me trouvais à court de feuilles séchées de palmier, pas de bol. Mais si, justement, ce sera la forme d'un bol. Un bol d'essai avec du palmier nain !
Aperçu en photos commentées
Un reportage photos pendant lequel quelques drupéoles par l'odeur alléchée s'invitèrent pour un embarquement immédiat...